L'île Saint-Martin, une île corallienne du Bangladesh, rouvrira ses portes aux touristes le 1er novembre 2025 pour une période de quatre mois. Cette réouverture vise à équilibrer l'attrait touristique avec la préservation de son écosystème fragile. Pour minimiser l'impact environnemental, un quota quotidien de 2 000 visiteurs sera appliqué, avec une priorité donnée aux excursions d'une journée. Les séjours avec nuitée reprendront en janvier 2026, soutenus par un nouveau système logiciel pour gérer les flux touristiques.
Les récentes fermetures temporaires ont déjà montré des signes encourageants de régénération des récifs coralliens, soulignant l'efficacité des mesures de conservation. Un code de conduite strict sera mis en place pour les visiteurs afin de promouvoir des pratiques responsables. Cette approche s'inscrit dans une vision plus large visant à rendre les destinations touristiques du Bangladesh plus familiales, abordables et sécurisées, tout en améliorant la collecte de données pour une meilleure compréhension des tendances touristiques.
L'île Saint-Martin, réputée pour sa richesse en coraux et sa biodiversité marine, abrite des espèces de tortues rares. Sa réouverture souligne l'engagement envers la sauvegarde de ce patrimoine naturel. Des études antérieures ont révélé une diminution significative de la couverture corallienne, passant de 1,32 km² à 0,39 km² en 38 ans, et une réduction du nombre d'espèces de coraux de 141 à 41, principalement en raison du tourisme non régulé et de l'extraction de coraux. La surfréquentation, avec jusqu'à 8 000 visiteurs par jour, a exercé une pression considérable sur l'île, dépassant sa capacité d'accueil.
L'impact du tourisme sur les récifs coralliens est une préoccupation mondiale. La mise en place de limites de visiteurs et de codes de conduite est essentielle pour atténuer les dommages directs, la pollution et la perturbation de la vie marine. La restriction de neuf mois sur les mouvements des touristes, entrée en vigueur le 1er février 2025, visait à protéger l'île pendant une période cruciale, malgré les inquiétudes des acteurs locaux du tourisme. Les efforts de conservation, tels que la désignation de zones écologiquement critiques, sont cruciaux pour la préservation de ces écosystèmes sensibles et de leur biodiversité unique.