L'Iran est confronté à une crise de l'eau de plus en plus grave, caractérisée par des pénuries d'eau, une subsidence des sols et des déplacements internes liés au climat. Cette situation menace la stabilité du pays et le bien-être de ses habitants.
Les principales causes de cette crise incluent des périodes prolongées de sécheresse, une gestion inefficace des ressources en eau et une surexploitation des nappes phréatiques. Par exemple, la capitale, Téhéran, connaît une subsidence du sol pouvant atteindre 22 centimètres par an, mettant en danger les infrastructures urbaines essentielles.
Pour remédier à cette situation, le gouvernement iranien envisage plusieurs mesures. Des négociations sont en cours avec des pays voisins tels que le Turkménistan, l'Afghanistan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan pour importer de l'eau et diversifier les sources d'approvisionnement. De plus, des projets de désalinisation de l'eau de mer sont en développement, notamment dans les provinces du sud, afin de réduire la dépendance aux ressources traditionnelles.
La crise de l'eau en Iran représente un défi majeur, mais elle offre également une opportunité de repenser la gestion des ressources et de promouvoir des pratiques plus durables. La coopération entre les différents acteurs, du gouvernement aux citoyens, sera essentielle pour assurer un avenir où l'eau est disponible pour tous.