Le 30 juillet 2025, les États-Unis et le Pakistan ont annoncé la finalisation d'un accord commercial visant à développer les réserves pétrolières du Pakistan et à réduire les droits de douane réciproques. Cet accord a pour objectif de renforcer le commerce bilatéral, d'élargir l'accès aux marchés, d'attirer les investissements et de favoriser la coopération dans des domaines d'intérêt commun.
Le ministre pakistanais des Finances, Muhammad Aurangzeb, a exprimé sa satisfaction quant à cet accord, soulignant son potentiel pour stimuler l'économie et renforcer les liens entre les deux nations. Les discussions ont également porté sur la réduction des droits de douane réciproques, en particulier sur les exportations pakistanaises vers les États-Unis, et sur l'augmentation des investissements américains dans les infrastructures et les projets de développement au Pakistan.
Ce développement intervient dans un contexte de tensions régionales, notamment la fermeture de l'espace aérien pakistanais aux transporteurs indiens du 24 avril au 8 mai 2025, en réponse aux frappes de missiles indiens au Cachemire sous contrôle pakistanais. L'accord commercial entre les États-Unis et le Pakistan est perçu comme une initiative stratégique visant à renforcer les liens et à contrebalancer l'influence de la Chine. La désignation du Pakistan comme « allié majeur non membre de l'OTAN » souligne la reconnaissance par Washington de son rôle central en Asie du Sud.
Au 31 juillet 2025, la bourse a réagi positivement à l'annonce, reflétant l'optimisme des investisseurs quant à une collaboration énergétique accrue. Les experts estiment que cet accord pourrait entraîner une augmentation du PIB des pays concernés sur cinq ans, en stimulant les exportations et en attirant les investissements étrangers. De plus, l'accord pourrait potentiellement créer de nouvelles opportunités d'emploi dans les secteurs de l'énergie et des infrastructures au Pakistan.
Cependant, certains experts soulignent que le succès de l'accord dépendra de la transparence des négociations et de la mise en œuvre des mesures convenues, en particulier en ce qui concerne la protection des investissements et la résolution des différends commerciaux. Les défis incluent également la gestion des risques géopolitiques et la garantie d'une répartition équitable des bénéfices entre les différentes parties prenantes. L'avenir dira si cet accord tiendra ses promesses de prospérité partagée et de stabilité régionale.