Alors que les tensions entre Israël et l'Iran s'intensifient, des implications significatives pour les marchés pétroliers mondiaux se dessinent. Suite à une pluie de missiles lancée par Téhéran en réponse à l'attaque israélienne ayant tué le dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, les analystes avertissent que le secteur pétrolier iranien pourrait être la prochaine cible. Cette situation a déjà provoqué une hausse de 8 % des prix du pétrole Brent au cours de la semaine dernière, se stabilisant à 78,05 $ le baril.
Bob McNally, fondateur de Rapidan Energy Group, a indiqué que les marchés pétroliers ne tiennent pas pleinement compte des risques géopolitiques, suggérant qu'une perturbation matérielle de la production d'énergie pourrait survenir si Israël riposte contre l'infrastructure pétrolière iranienne. Les cibles clés incluent l'île de Kharg, qui gère 90 % des exportations de brut de l'Iran. Une frappe sur cette installation pourrait faire grimper les prix du Brent au-dessus de 90 $ le baril, exacerbant la volatilité déjà présente sur le marché.
Téhéran a également menacé de cibler l'infrastructure énergétique d'Israël, soulevant des inquiétudes quant à un conflit régional plus large. Les experts mettent en garde contre la possibilité que la situation échappe à tout contrôle, transformant un conflit limité en une guerre plus vaste avec des répercussions significatives pour les approvisionnements énergétiques mondiaux. Les développements en cours sont suivis de près, avec des actions immédiates potentielles anticipées des deux côtés.