Le 18 août 2025, le président américain Donald Trump a accueilli le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy à la Maison Blanche pour des discussions axées sur la guerre russo-ukrainienne. La rencontre a également réuni des dirigeants européens de premier plan, dont ceux de l'Allemagne, de la France, du Royaume-Uni, de l'Italie, de la Finlande, ainsi que des représentants de la Commission européenne et de l'OTAN, soulignant une approche concertée face au conflit.
Au cœur des échanges, le président Trump a suggéré que l'Ukraine renonce à ses aspirations d'adhésion à l'OTAN et accepte l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014, proposant que de telles concessions pourraient ouvrir la voie à un accord de paix. Cependant, le président Zelenskyy a fermement rejeté ces propositions, réaffirmant l'engagement inébranlable de l'Ukraine envers sa souveraineté et son intégrité territoriale.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a exprimé un soutien ferme à l'Ukraine, insistant sur la nécessité d'un engagement américain dans les garanties de sécurité. Il a souligné que l'Europe ne pouvait assumer seule cette responsabilité et a mis en avant l'importance d'une approche unifiée pour parvenir à une paix durable dans la région. Ces garanties de sécurité sont considérées comme un élément clé pour toute résolution potentielle du conflit, bien que leur forme exacte reste un sujet de discussion complexe.
La réunion a également abordé l'impact humanitaire dévastateur du conflit. Juste avant les pourparlers, des attaques de missiles et de drones russes ont frappé des villes ukrainiennes telles que Kharkiv et Zaporizhzhia, causant des victimes civiles. Le président Zelenskyy a qualifié ces attaques de « cyniques » et de tentatives d'intimidation diplomatique, survenant juste avant les discussions de paix. Les attaques ont fait au moins sept morts et 37 blessés à Kharkiv et Zaporizhzhia, selon les autorités ukrainiennes.
La rencontre s'est conclue sans accord définitif, reflétant la complexité du conflit et les divergences de vues persistantes entre les parties. L'Allemagne, tout en réitérant la nécessité de garanties de sécurité robustes pour l'Ukraine, a indiqué qu'elle ne déploierait pas de troupes sur le territoire ukrainien, préférant se concentrer sur le territoire de l'OTAN, tout en restant prête à jouer un rôle important dans la garantie de la paix.