Le 25 juillet 2025, plus de 200 députés britanniques ont signé une lettre appelant le gouvernement à reconnaître officiellement l'État de Palestine. Cette initiative survient alors que la situation humanitaire à Gaza atteint un point critique, avec une malnutrition infantile en forte augmentation, signalant la nécessité d'une action immédiate.
La France a également annoncé son intention de reconnaître la Palestine lors de la prochaine Assemblée générale de l'ONU en septembre, intensifiant ainsi la pression sur le Royaume-Uni. Cette décision a suscité des réactions contrastées. Israël a dénoncé cette initiative, tandis que l'Arabie saoudite a salué une décision « historique » et a appelé les autres pays à prendre des mesures similaires. L'Arabie Saoudite coprésidera d'ailleurs avec la France, en septembre, une conférence internationale visant à relancer la solution à deux États.
Au-delà des considérations politiques, il est crucial de se pencher sur le quotidien des populations affectées. À Gaza, la situation est alarmante. Selon l'ONU, une grande partie du territoire est soit sous ordre d'évacuation, soit classée comme zone militaire, rendant l'accès à l'aide humanitaire extrêmement difficile. Le Directeur général de l'OMS a déclaré que la majorité de la population de Gaza souffre de la faim, qualifiant cette situation de « famine de masse totalement artificielle ». La reconnaissance d'un État palestinien pourrait être perçue comme un pas vers une plus grande stabilité régionale. Le ministre irlandais des Affaires étrangères a déclaré que la décision de la France est « la seule base durable pour la paix et la sécurité tant pour les Israéliens que pour les Palestiniens ». Cette reconnaissance pourrait encourager un dialogue constructif et ouvrir la voie à des solutions durables, plaçant l'humain au cœur des préoccupations.