Les ministres des Affaires étrangères du G-20 se réunissent en Afrique du Sud dans un contexte de tensions géopolitiques et d'absence des États-Unis

Les ministres des Affaires étrangères du G-20 se réunissent pour deux jours en Afrique du Sud, marquant la première fois que ces pourparlers se tiennent en Afrique. La réunion précède un sommet plus important du G-20 en novembre. L'Afrique du Sud a assumé la présidence du G-20 l'année dernière, dans le but d'amplifier la voix des nations les plus pauvres. Le forum comprend 19 pays, l'UE et l'Union africaine, représentant plus de 80 % du PIB mondial et les deux tiers de la population mondiale. Les États-Unis ne participeront pas aux discussions, le secrétaire d'État américain par intérim, Marco Rubio, invoquant un programme « anti-américain ». Les guerres et les conflits en Afrique et en Europe devraient être les principaux points de discussion. Les tensions entourant la guerre en Ukraine et les divisions entre les États-Unis et leurs partenaires européens sont également préoccupantes. La Russie, la Chine et l'Inde ont confirmé leur participation. Les États-Unis seront représentés par la chef de mission adjointe de l'ambassade américaine à Pretoria, Dana Brown. Les analystes suggèrent que l'absence des États-Unis envoie le message que les États-Unis ne prennent pas l'Afrique au sérieux. Cela fait suite aux récentes suspensions de l'aide américaine à l'Afrique et aux différends concernant les politiques de propriété foncière et la plainte de l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de Justice. Le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, n'assistera pas non plus à la réunion des ministres des Finances du G-20 au Cap la semaine prochaine.