New York (ANTARA) - Plus de 880 000 personnes ont été déplacées depuis l'escalade récente des tensions en Syrie, selon des responsables humanitaires de l'ONU le lundi 16 décembre.
Les partenaires de l'ONU estiment qu'environ 6 % des réfugiés vivent avec au moins une forme de handicap.
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré : "Le mouvement des retours de réfugiés reste dynamique, les partenaires notant que plus de 220 000 personnes sont rentrées chez elles au 15 décembre." De plus, plus de 40 000 réfugiés résident dans environ 250 abris dans le nord-est de la Syrie.
L'agence a révélé que l'ONU et ses partenaires continuent de soutenir les réponses humanitaires en fournissant de la nourriture, de l'eau, de l'argent, des tentes et des couvertures. L'organisation déploie également des équipes médicales et des fournitures d'aide.
Le Croissant-Rouge arabe syrien et le Comité international de la Croix-Rouge, en collaboration avec l'UNICEF, ont mené une mission conjointe vers l'installation du barrage de Tishreen dans le gouvernorat d'Alep le vendredi 13 décembre, pour effectuer des réparations urgentes et critiques.
UNICEF a également sécurisé des fournitures de carburant pour alimenter les générateurs de secours, permettant un drainage sûr du barrage et le maintien de l'approvisionnement en eau.
Le conflit près du barrage la semaine dernière a entraîné des coupures de courant prolongées et perturbé l'approvisionnement en eau et plusieurs autres services essentiels, affectant des millions de personnes dans la région.
Les autorités ont également signalé un flux complexe de réfugiés à la frontière libano-syrienne.
Selon l'OCHA, depuis le 8 décembre, les autorités libanaises ont enregistré moins de 10 000 réfugiés syriens rentrant chez eux depuis le Liban.
Parallèlement, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés a rapporté que les autorités libanaises estiment qu'environ 30 000 réfugiés sont rentrés de Syrie au Liban au 13 décembre. La plupart sont des ressortissants syriens, mais il y a aussi quelques citoyens libanais.
Cela s'est produit depuis l'annonce d'un cessez-le-feu au Liban le 27 novembre.
L'Organisation internationale pour les migrations a rapporté que la situation évolutive se poursuit avec des mouvements fluctuants se produisant quotidiennement par des passages frontaliers officiels et non officiels. Des activistes humanitaires ont précédemment rapporté que les responsables frontaliers syriens avaient abandonné leurs postes après la prise de contrôle de Damas.