L'UE condamne les attaques israéliennes contre la FINUL et appelle à un cessez-le-feu au Liban

Le 8 novembre 2024, l'Union européenne a condamné les attaques d'Israël contre la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) et a appelé à un cessez-le-feu immédiat au Liban pour protéger les civils.

Les actions militaires israéliennes continuent de détruire des maisons et des infrastructures au Liban, déplaçant les résidents. Des rapports contradictoires suggèrent un accord de cessez-le-feu potentiel qui pourrait sauver des vies dans la région.

Le Premier ministre libanais par intérim, Najib Mikati, a exprimé son espoir d'un accord de cessez-le-feu avec Israël, déclarant qu'il ne croyait pas qu'un accord était possible avant les élections présidentielles américaines.

Des rapports indiquent un accord possible entre le Liban et Israël qui établirait un cessez-le-feu de 60 jours. Selon la radiodiffusion publique israélienne, le projet d'accord comprend une trêve initiale de 60 jours.

La FINUL est déployée dans le sud du Liban depuis 1978, chargée de surveiller la Ligne bleue, qui marque la frontière entre le Liban et Israël telle que délimitée par les Nations Unies.

Le 8 novembre, la FINUL a accusé l'armée israélienne d'avoir directement ciblé l'un de ses sites dans le sud du Liban, qualifiant l'incident d'acte délibéré. L'armée israélienne aurait détruit une partie d'une clôture et d'une structure en béton à un emplacement de la FINUL.

La FINUL a noté que cet incident est l'un de plusieurs actes similaires de l'armée israélienne, affirmant que ces actes n'étaient pas liés à des échanges de tirs mais étaient intentionnels. L'armée israélienne a nié avoir mené des activités sur le site de la FINUL.

Dans un autre domaine, la FINUL a signalé le retrait de barils bleus représentant la ligne de retrait délimitée par l'ONU entre le Liban et Israël, observé directement par les forces de maintien de la paix. Le mois dernier, la FINUL a enregistré plus de 30 incidents ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures à des casques bleus, dont environ 20 attribués à des actions israéliennes.

Malgré les pressions sur la mission, la FINUL a affirmé son engagement à continuer de surveiller et de rendre compte comme le prévoit la Résolution 1701.

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