Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a souligné l'importance de baser toute future négociation avec la Russie sur les lignes de front actuelles, affirmant que des négociations réelles devaient commencer là où la ligne de contact se trouve actuellement. Il a également insisté sur le rôle crucial du soutien des dirigeants européens et des États-Unis dans l'obtention de garanties de sécurité pour l'Ukraine, considérant l'adhésion à l'UE comme une forme de « garanties de sécurité partielles ».
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a déclaré que la priorité absolue était « l'arrêt des effusions de sang » et que les frontières internationales ne devaient pas être modifiées par la force, les décisions concernant le territoire ukrainien ne pouvant être prises sans la participation de l'Ukraine. Elle a également confirmé que l'UE préparait un 19ème paquet de sanctions contre la Russie pour début septembre, soulignant que l'UE continuerait à maintenir la pression diplomatique et économique sur la Russie. Des rapports indiquent que le président américain Donald Trump soutiendrait un plan prévoyant la cession de territoires ukrainiens à la Russie en échange d'un accord de paix, une position contestée par les dirigeants européens qui réaffirment que l'Ukraine déciderait de son propre territoire. L'Ukraine aspire à des garanties de sécurité similaires à celles de l'article 5 de l'OTAN, un concept que les États-Unis et l'Europe se disent prêts à explorer.