Les États-Unis imposent des sanctions à des entreprises soutenant les opérations militaires israéliennes, suscitant la controverse internationale

Édité par : Татьяна Гуринович

Le 9 juillet 2025, les États-Unis ont annoncé des sanctions à l'encontre d'entreprises accusées de soutenir les opérations militaires israéliennes dans les territoires palestiniens occupés. Cette décision intervient dans un contexte de tensions croissantes autour du rôle de la Cour Pénale Internationale (CPI) dans la région.

Le Secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a justifié ces mesures en affirmant qu'elles visaient à contrer l'enquête de la CPI sur deux citoyens américains et israéliens, qualifiant cette enquête d'atteinte à la souveraineté des États. « Nous ne tolérerons pas les campagnes politiques et économiques qui menacent nos intérêts nationaux et notre souveraineté », a-t-il déclaré.

En réaction, l'ambassadeur israélien auprès de l'ONU, Danny Danon, a vivement condamné les sanctions américaines, dénonçant une « campagne continue contre Israël et les États-Unis » à laquelle, selon lui, les États-Unis participent.

Francesca Albanese, universitaire italienne et rapporteuse spéciale de l'ONU, avait déjà appelé les pays alliés au sein du Conseil des droits de l'homme des Nations unies à imposer des sanctions sur la fourniture d'armes à Israël et à rompre les relations commerciales et financières avec ce pays, qualifiant la situation dans la bande de Gaza de « campagne de punition collective ».

Dans un rapport publié plus tôt ce mois-ci, Mme Albanese a accusé plus de 60 entreprises, dont des géants de la technologie et de la fabrication d'armements, de complicité dans le soutien aux colonies israéliennes et aux opérations militaires à Gaza, soulevant des questions éthiques cruciales, similaires à celles débattues en France concernant les entreprises opérant dans des zones de conflit.

Il est à noter que l'ancien président américain Donald Trump avait déjà imposé des sanctions à quatre juges de la CPI en juin 2024, en réponse à la délivrance par la Cour de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et à son enquête sur des crimes de guerre potentiels commis par les forces américaines en Afghanistan, rappelant les débats passionnés en France sur la justice internationale et la souveraineté nationale.

Sources

  • Deutsche Welle

  • الشرق الأوسط

  • البيان

Avez-vous trouvé une erreur ou une inexactitude ?

Nous étudierons vos commentaires dans les plus brefs délais.