Formation d'un gouvernement parallèle au Soudan par la coalition dirigée par les RSF

Le 26 juillet 2025, une coalition de groupes d'opposition soudanais, dirigée par les Forces de soutien rapide (RSF), a annoncé la formation d'un gouvernement parallèle au Soudan. Cette initiative survient dans un contexte de conflit qui afflige le pays depuis plus de deux ans, exacerbant les tensions et soulevant des inquiétudes quant à une possible fragmentation du pays. La coalition, baptisée « Alliance fondatrice du Soudan », a déclaré la création d'un Conseil présidentiel composé de 15 membres. L'armée soudanaise, sous le commandement d'Abdelfattah al-Burhan, a fermement condamné cette initiative, la considérant comme une tentative de diviser le pays. La communauté internationale, notamment l'ONU, les États-Unis et l'Union européenne, a exprimé sa vive préoccupation face au risque d'une instabilité et d'une division accrues. En février 2025, les RSF et leurs alliés avaient déjà signé un accord politique à Nairobi, au Kenya, visant à établir un gouvernement parallèle, une démarche qui n'a pas abouti à une résolution de la crise. Cette annonce intervient alors que le Soudan est confronté à une crise humanitaire sans précédent. Selon l'ONU, plus de 15 millions d'enfants ont besoin d'une aide humanitaire, un chiffre qui a doublé par rapport à l'année précédente. De plus, plus de 1,3 million de personnes déplacées sont revenues dans leurs régions d'origine, notamment à Khartoum, Sennar et Al Jazirah, dans des conditions extrêmement précaires en raison de la destruction massive des infrastructures et de l'effondrement des services de base. Seuls 23 % des 4,2 milliards de dollars requis pour l'aide humanitaire au Soudan ont été mobilisés, soulignant le manque de ressources pour répondre aux besoins urgents. La situation au Soudan appelle à une approche renouvelée, où la coopération et la compréhension mutuelle peuvent ouvrir la voie à une résolution pacifique du conflit. Il est essentiel de reconnaître que chaque acteur a un rôle à jouer dans la construction d'un avenir stable et prospère pour le pays. En se concentrant sur les opportunités de croissance et de développement, il est possible de transformer cette crise en un catalyseur de changement positif et d'éveil de la conscience collective.