Le paysage politique japonais a connu un bouleversement majeur lors des récentes élections de la Chambre haute, avec l'émergence du parti nationaliste Sanseitō. Fondé en 2020 par Sohei Kamiya, ancien enseignant et directeur de supermarché, Sanseitō a remporté 14 sièges, devenant ainsi la quatrième force politique de la Chambre haute. Ce résultat marque une avancée significative par rapport à son unique siège obtenu lors des élections de 2022.
Sanseitō s'est imposé en capitalisant sur des préoccupations nationales telles que l'immigration et la souveraineté nationale. Le parti a promu des politiques visant à renforcer le contrôle de l'immigration et à préserver l'identité culturelle japonaise. Son slogan "Japon d'abord" a résonné auprès d'une partie de l'électorat, notamment parmi les jeunes adultes.
La montée en puissance de Sanseitō a également été facilitée par son utilisation efficace des plateformes numériques, notamment YouTube, pour diffuser son message et mobiliser les électeurs. Cette stratégie a permis au parti de toucher un public plus large, en particulier les jeunes générations, contrastant avec les méthodes traditionnelles des partis établis.
Ce développement souligne une tendance mondiale où des partis nationalistes et populistes gagnent en influence, reflétant des préoccupations similaires concernant l'immigration et la souveraineté nationale. L'ascension de Sanseitō pourrait avoir des implications significatives pour la politique intérieure du Japon, notamment en influençant les débats sur l'immigration et les relations internationales.
Alors que le Japon traverse une période de transition politique, l'émergence de Sanseitō souligne l'évolution des dynamiques électorales et les priorités changeantes de l'électorat japonais.