La société civile du Mozambique exige que l'UA ne reconnaisse pas Daniel Chapo comme président en raison d'irrégularités électorales

Édité par : Alla illuny

Le 14 janvier 2025, des organisations de la société civile au Mozambique, représentées par l'Union des avocats panafricains, ont soumis une pétition à la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples à Banjul, en Gambie. La pétition demande à l'Union africaine (UA) de ne pas reconnaître Daniel Chapo comme président à la suite d'irrégularités présumées lors des élections générales tenues le 9 octobre 2024.

Donald Deya, directeur exécutif de l'Union des avocats panafricains, a déclaré que la pétition expose divers éléments de violations légales et d'abus des droits de l'homme observés durant le processus électoral. Les organisations impliquées ont recueilli des preuves allant de l'enregistrement des électeurs au processus de vote.

Les pétitionnaires ont également demandé que le cas soit renvoyé à la Cour africaine et que l'UA informe les gouvernements africains et les organismes concernés de la situation. Deya a souligné la nécessité d'une action urgente de la Commission, exprimant des inquiétudes concernant l'inauguration imminente de Chapo, prévue pour le 15 janvier 2025.

Seuls deux chefs d'État ont confirmé leur présence à l'inauguration de Chapo : Cyril Ramaphosa d'Afrique du Sud et Umaro Sissoco Embaló de Guinée-Bissau. De plus, trois vice-présidents et des premiers ministres de divers pays devraient être présents. L'événement devrait attirer environ 2 500 participants à la Place de l'Indépendance à Maputo.

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