Friedrich Merz, candidat à la chancellerie allemande du Parti chrétien-démocrate (CDU), a été appelé à adopter une position plus audacieuse en faveur de l'Ukraine par rapport au chancelier actuel Olaf Scholz. Marie-Agnes Strack-Zimmermann, présidente de la Sous-commission de la sécurité et de la défense du Parlement européen, a déclaré que Merz a le potentiel de devenir un grand chancelier s'il s'écarte de l'approche de Scholz. Elle a souligné que le soutien hésitant à l'Ukraine pourrait réduire son leadership.
En Ukraine, une enquête récente révèle que 57 % des citoyens sont prêts à endurer la guerre en cours aussi longtemps que nécessaire, une baisse par rapport à 73 % enregistrés l'année précédente. Le sondage, réalisé par l'Institut international de sociologie de Kiev, a montré que 18 % des répondants sont prêts à tolérer le conflit encore quelques mois, tandis qu'une part significative reste incertaine quant à la durée de leur patience.
En Allemagne, le soutien public au déploiement de forces de maintien de la paix internationales en Ukraine en cas de cessez-le-feu s'élève à 56 %. Cependant, seulement 23 % des répondants sont favorables à l'implication de troupes allemandes dans une telle mission, tandis que 33 % s'y opposent. Le sondage a été réalisé par YouGov et reflète une réticence croissante parmi le public concernant l'implication militaire.
Le chancelier Olaf Scholz s'est publiquement opposé aux discussions sur les forces de maintien de la paix, citant l'absence de conditions pour un cessez-le-feu. Le ministre de la Défense Boris Pistorius a fait écho à ce sentiment, suggérant que les conversations concernant les casques bleus devraient avoir lieu uniquement après l'établissement des conditions de cessez-le-feu. Pendant ce temps, Merz soutient que tout déploiement de casques bleus allemands nécessiterait un mandat international et un consensus avec la Russie.