Le 22 novembre 2024, le porte-parole de l'OTAN, Mark Rutte, a annoncé une réunion urgente du Conseil OTAN-Ukraine prévue pour la semaine prochaine. Cela fait suite à l'utilisation récente par la Russie d'un nouveau missile balistique à portée intermédiaire lors d'une attaque sur la ville ukrainienne de Dnipro, perçue comme une escalade significative du conflit en cours.
La réunion de l'OTAN, convoquée à la demande de l'Ukraine, se tiendra à Bruxelles le mardi 26 novembre 2024 et se concentrera sur les implications de la frappe de missile de la Russie.
Dans un incident connexe, les autorités régionales de Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, ont rapporté qu'une attaque par drone russe avait tué deux personnes et blessé douze autres le matin du 22 novembre. L'attaque a endommagé plusieurs bâtiments résidentiels et infrastructures, poursuivant un schéma d'assauts mortels dans la région.
Parallèlement, le ministère russe de la Défense a déclaré que ses systèmes de défense aérienne avaient intercepté et abattu 23 drones ukrainiens au-dessus de trois régions russes, affirmant que ces drones faisaient partie d'une tentative d'attaque sur le territoire russe.
De plus, un haut responsable sud-coréen a révélé que la Russie avait fourni à la Corée du Nord des missiles anti-aériens en échange de l'envoi de troupes nord-coréennes pour soutenir ses opérations militaires en Ukraine. Les États-Unis et la Corée du Sud ont exprimé des inquiétudes concernant le transfert potentiel de technologies nucléaires et de missiles sensibles de la Russie vers la Corée du Nord.
Dans un contexte historique, l'Ukraine continue de rechercher la reconnaissance du Holodomor, la famine artificielle de 1932-1933, comme un génocide. Le Parlement européen et l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe l'ont tous deux reconnu comme tel, citant l'agression continue de la Russie comme un rappel tragique des tentatives passées de saper la souveraineté ukrainienne.