Le 12 octobre 2024, un rapport a révélé que 22,38 millions d'hectares de terre au Brésil ont été dévastés par des incendies de forêt au cours des neuf premiers mois de l'année. Cette superficie représente environ 2,6 % de la superficie totale du Brésil, comparable à celle de la Biélorussie.
L'initiative MapBiomas, qui regroupe des contributions d'universités, d'ONG et d'entreprises technologiques, a souligné que plus de 50 % de la zone brûlée se trouve dans la forêt amazonienne. La saison sèche a été particulièrement sévère cette année, aggravant la crise des incendies et reflétant l'intensification du changement climatique.
Rien qu'en septembre, environ 5,5 millions d'hectares ont brûlé, marquant une augmentation stupéfiante de 196 % par rapport au même mois l'année dernière. La région du Cerrado a également subi des ravages avec 4,3 millions d'hectares touchés, une hausse de 158 %. Le Pantanal, la plus grande zone humide du monde, a connu une augmentation alarmante de 662 % des incendies.
Les incendies de forêt au Brésil sont souvent liés à des efforts de déforestation, avec un nombre significatif se produisant dans des forêts primaires. Les experts avertissent que la combinaison du changement climatique et de la dégradation environnementale a créé des conditions favorables à l'utilisation criminelle du feu pour la conversion des terres. Cette année a connu la pire activité incendiaire au Brésil depuis 14 ans, selon l'Institut national de recherche spatiale.