Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lancé un avertissement sévère à l'Iran suite à l'élimination ciblée du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d'une frappe aérienne à Beyrouth le 29 septembre 2024. Netanyahu a décrit l'opération comme une étape nécessaire pour modifier l'équilibre des pouvoirs dans la région, qualifiant Nasrallah de 'mass murderer' responsable de la mort de nombreux Israéliens, Américains et Français.
Netanyahu a déclaré : 'Il n'y a pas de lieu en Iran ou au Moyen-Orient que le long bras d'Israël ne puisse atteindre', soulignant la détermination d'Israël à riposter à toute attaque. Il a également suggéré que la mort de Nasrallah augmente les chances de récupérer les otages pris par le Hamas, car le chef du groupe, Yahya Sinwar, se sentirait moins soutenu par le Hezbollah.
Après la frappe aérienne, les forces israéliennes ont confirmé avoir ciblé plusieurs positions du Hezbollah au Liban, y compris des sites de lancement de roquettes et des dépôts d'armes. Parallèlement, le Hezbollah a continué de lancer des attaques vers le nord d'Israël, avec des rapports de roquettes touchant des zones près de Tibériade.
Le président américain Joe Biden a qualifié l'élimination de Nasrallah d' 'acte juste' pour les victimes de son règne de terreur, réaffirmant le soutien des États-Unis au droit d'Israël à l'autodéfense tout en appelant à une désescalade des conflits à Gaza et au Liban. En réponse à la violence croissante, les États-Unis ont ordonné l'évacuation des membres de la famille des diplomates au Liban.
La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a exprimé des inquiétudes concernant la situation sécuritaire au Moyen-Orient, mettant en garde contre une spirale de violence potentielle. L'Allemagne, aux côtés des États-Unis et de la France, a appelé à un cessez-le-feu de 21 jours pour éviter une escalade supplémentaire.
En Iran, le guide suprême Ali Khamenei a déclaré cinq jours de deuil national pour Nasrallah, tandis que des responsables iraniens ont menacé de représailles contre Israël et ont appelé à une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.
La situation reste tendue alors que le Hezbollah semble attendre des directives de l'Iran suite à la perte de sa direction lors des récentes frappes aériennes.