WASHINGTON -- Les États-Unis et la Norvège ont signé un accord pour faciliter l'exportation de matériel spatial américain pour les lancements en Norvège. Annoncé le 16 janvier, l'accord sur les garanties technologiques (TSA) permet l'exportation de véhicules de lancement et de satellites américains vers la Norvège, spécifiquement pour les opérations au Spaceport d'Andøya, situé au-dessus du cercle arctique.
Le TSA devrait positionner Andøya comme un site privilégié pour les lancements de satellites, selon la ministre norvégienne du Commerce et de l'Industrie, Cecilie Myrseth. Le spaceport a reçu l'approbation réglementaire pour les lancements orbitaux en août 2023, renforçant ses capacités de lancement.
Bien qu'aucune entreprise américaine n'ait annoncé publiquement de projets d'utilisation d'Andøya pour des lancements, Isar Aerospace, une entreprise allemande, se prépare à lancer son véhicule de lancement léger Spectrum depuis le site, bien qu'un calendrier de lancement mis à jour n'ait pas été fourni.
Ce TSA fait partie d'une initiative plus large du gouvernement américain pour établir des accords similaires avec d'autres pays, y compris la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, l'Australie et le Canada. Ces accords visent à maintenir des contrôles d'exportation tout en favorisant la collaboration internationale dans l'espace.
En plus de son potentiel commercial, le gouvernement norvégien a réservé 200 millions de couronnes (17,8 millions de dollars) dans ses budgets de défense 2024 et 2025 pour explorer les applications militaires du spaceport. Le ministre de la Défense, Bjørn Arild Gram, a souligné l'importance croissante des activités spatiales dans la coopération en matière de défense, mettant en avant le rôle stratégique de la Norvège dans la technologie spatiale arctique.