L'Égypte fait progresser la fusion nucléaire pour la transition énergétique

6 novembre 2024, Italie - Le ministre égyptien de l'Électricité et des Énergies renouvelables, Dr Mahmoud Asmat, a souligné l'importance de l'intégration régionale pour faire face aux défis énergétiques mondiaux lors de la réunion de l'Agence internationale de l'énergie atomique sur l'intégration énergétique mondiale à Rome.

Le Dr Asmat a souligné que le monde connaît des transitions énergétiques significatives en raison du changement climatique et de l'augmentation de la demande en énergie. Il a noté que la fusion nucléaire représente une alternative prometteuse aux combustibles fossiles, offrant une source d'énergie propre, sûre et pratiquement illimitée. Les réacteurs de fusion peuvent produire quatre fois plus d'énergie par kilogramme que la fission nucléaire et quatre millions de fois plus que la combustion du charbon ou du pétrole, sans émissions de carbone ni déchets.

Le gouvernement égyptien s'engage à diversifier ses sources d'énergie et à atteindre un développement durable, visant plus de 60 % de son mix énergétique provenant de sources renouvelables d'ici 2040. La stratégie énergétique mise à jour inclut des investissements importants dans les énergies renouvelables, les technologies de stockage d'énergie et l'hydrogène vert.

Les opportunités d'investissement dans le secteur des énergies renouvelables en Égypte ont été renforcées par des réformes législatives, notamment une nouvelle loi sur l'électricité et des incitations à la participation du secteur privé. Environ 42 000 kilomètres carrés ont été alloués à des projets d'énergie renouvelable, avec une capacité potentielle de 270 GW.

Des prix compétitifs ont été atteints, avec l'énergie solaire à 2 cents par kilowattheure et l'énergie éolienne à 2,4 cents par kilowattheure. L'Égypte se concentre également sur la fabrication locale de composants éoliens et solaires et développe une stratégie nationale pour l'hydrogène à faible émission de carbone.

Le Dr Asmat a noté l'importance des interconnexions électriques avec les régions voisines, facilitant les exportations d'énergie. Les connexions actuelles comprennent des liens avec la Jordanie, la Libye, le Soudan, et des projets en cours avec l'Arabie Saoudite. L'Égypte explore également des connexions avec l'Europe, notamment avec la Grèce et l'Italie, se positionnant comme un pont énergétique entre l'Afrique et l'Europe.

En conclusion, le Dr Asmat a reconnu le rôle de la sensibilisation du public et de la confiance dans le renforcement du soutien à la technologie de fusion nucléaire, exprimant sa gratitude envers les efforts de l'Agence internationale de l'énergie atomique pour promouvoir les discussions sur le rôle de la fusion nucléaire dans la transition énergétique.

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