Marc Benioff, PDG de Salesforce, a annoncé en juin 2025 que l'intelligence artificielle (IA) gère entre 30% et 50% de la charge de travail de l'entreprise.
Ceci marque une étape significative dans la « révolution du travail numérique », redéfinissant les tâches allant du codage au service client. Le rôle de l'IA ne se limite pas à l'efficacité ; il s'agit d'un changement fondamental dans la façon dont le travail est conceptualisé, à l'image de l'automatisation industrielle du XXe siècle.
Les systèmes d'IA gèrent des tâches telles que l'écriture de code et la gestion des interactions avec les clients. Cette évolution soulève des questions sur l'évolutivité et la fiabilité, auxquelles Salesforce répond en affinant les modèles d'IA et en les intégrant à une supervision humaine, un peu comme le contrôle qualité dans les industries de pointe.
L'adoption de l'IA suscite des discussions sur son impact sur l'emploi et la nécessité d'une requalification. Benioff envisage l'IA modifiant le travail dans tous les secteurs, créant des gains d'efficacité, mais exigeant également de nouveaux cadres éthiques, un débat qui rappelle les réflexions philosophiques sur le progrès technique depuis la Révolution Industrielle.
Le défi consiste à exploiter cette révolution tout en atténuant les risques, en veillant à ce que les avantages de l'IA soient partagés par l'ensemble des travailleurs et de la société, un enjeu crucial pour la cohésion sociale et la pérennité de notre modèle républicain.