Elizaveta Krivonogikh: la fille présumée de Poutine travaillerait dans des galeries d'art parisiennes exposant des œuvres anti-guerre

Édité par : Татьяна Гуринович

Elizaveta Krivonogikh, également connue sous le pseudonyme de Luiza Rozova, travaillerait actuellement dans des galeries d'art parisiennes qui mettent en avant des œuvres anti-guerre. Des informations publiées en juin 2025 la situent employée à la L Galerie dans le quartier de Belleville et à l'Espace Albatros à Montreuil. Ces établissements sont reconnus pour leur engagement à présenter des artistes contemporains, y compris des talents russes et ukrainiens, dont les créations abordent le conflit actuel.

Née en 2003, Krivonogikh est largement suspectée d'être la fille du président russe Vladimir Poutine et de Svetlana Krivonogikh. Ce lien potentiel avec le président russe fait l'objet d'un intérêt public et d'investigations continues. Son parcours dans le milieu artistique parisien, particulièrement dans des galeries promouvant des messages pacifistes, a suscité des réflexions sur la responsabilité individuelle et le commentaire politique dans le contexte géopolitique actuel. Des sources au sein de la communauté artistique parisienne indiquent que la présence de Krivonogikh dans ces galeries est une rumeur qui circule depuis plusieurs mois. Elle aurait étudié la gestion des arts et de la culture à l'ICART à Paris, utilisant le nom d'Elizaveta Rudnova, un nom potentiellement lié à Oleg Rudnov, un ami d'enfance de Poutine décédé en 2015. Des enregistrements de billets d'avion pour une "Elizaveta Olegovna Rudnova" partageant la même date de naissance que Krivonogikh ont été obtenus par des médias d'investigation russes. L'artiste russe Nastya Rodionova a partagé des informations sur le travail de Krivonogikh dans ces galeries, exprimant son malaise quant à la possible association avec des personnalités liées au régime russe, tout en soulignant sa croyance en la présomption d'innocence pour les enfants. Elle a noté que la plupart des artistes exposant dans ces lieux ignoraient l'identité de la gestionnaire. D'autres dans le milieu artistique parisien ont défendu Krivonogikh, la décrivant comme une personne professionnelle et cultivée, tout en reconnaissant sa ressemblance avec le président russe. La situation de Krivonogikh soulève des questions sur la manière dont les individus naviguent dans des contextes complexes, où les affiliations familiales peuvent entrer en résonance avec des positions artistiques et politiques. Son implication dans des galeries présentant des œuvres anti-guerre, dans un contexte de tensions internationales, offre une perspective unique sur les intersections entre art, identité et engagement civique.

Sources

  • The Inquisitr

  • The Moscow Times

  • Meduza

  • The Economic Times

Avez-vous trouvé une erreur ou une inexactitude ?

Nous étudierons vos commentaires dans les plus brefs délais.