Le comportement « non conventionnel » de Meghan Markle : un aperçu des tensions au sein de la famille royale

The Times, un journal britannique réputé, s'est penché sur la vie de Meghan Markle pendant son séjour au sein de la famille royale, s'appuyant sur de nombreux témoignages du personnel de Buckingham Palace. L'article dresse un portrait de Markle comme une figure qui, bien qu'initialement perçue comme une bouffée d'air frais, a fini par provoquer de l'inquiétude et des tensions au sein du foyer royal.

Markle, une ancienne actrice américaine, a été propulsée dans le monde de la royauté britannique, un royaume régi par des codes et des traditions stricts, très différents de sa propre éducation. Ses gestes spontanés et ses embrassades, qui étaient initialement perçus comme rafraîchissants par Kate et William, sont rapidement devenus une source de malaise et de tension au sein du palais.

The Times rapporte que « Kate, William et Charles avaient tendance à sursauter lorsqu'elle s'approchait pour une accolade ». Blessée par ces réactions, Markle aurait confié qu'elle ne comprenait pas la froideur : « En Californie, tout le monde se fait des câlins ». Un jour, elle aurait même tenté d'embrasser un écuyer particulièrement guindé, qui, selon un témoin, « a sursauté comme si elle avait essayé de lui donner un coup de poing à l'œil ».

Des rumeurs se sont rapidement répandues, suggérant que la duchesse de Sussex avait des vues sur son beau-frère, le prince William. Un ancien employé raconte : « Ces manières trop tactiles mettaient William mal à l'aise, car Meghan le serrait dans ses bras pratiquement à chaque fois qu'ils se croisaient ». Les accolades et les baisers sur la joue ont alimenté des ragots, allant même jusqu'à évoquer un possible flirt. « Ce n'était manifestement pas le cas, mais l'atmosphère tendue causée par toute cette sensibilité (et les ragots qui en résultaient) a approfondi le fossé entre les frères », précise l'une des sources.

De son côté, Markle n'en était pas moins déconcertée. Selon l'enquête, elle percevait les différences de personnalité entre son époux et son beau-frère comme irréconciliables : William, rigide et protocolaire, aurait hérité de la froideur de son père, tandis qu'Harry, plus spontané et instinctif, lui rappelait Lady Diana. Un membre du personnel se souvient qu'elle plaisantait souvent sur ce contraste : « Harry n'a pas les mêmes parents que William. Lui, au moins, il n'est pas pompeux, il est détendu ».

Au-delà de ses maladresses, Markle aurait, par ailleurs, eu du mal à supporter les rigidités de la cour. Un ancien membre de son équipe confie à The Times : « Meghan n'aimait vraiment pas la hiérarchie. De nombreuses règles semblaient inutiles, certaines n'existaient que pour protéger le statut privilégié de chaque membre supérieur de la famille. Ces derniers sont d'ailleurs assez capricieux : si l'un d'eux reçoit un stylo en or ou une voiture, alors ils en veulent tous un. Meghan trouvait qu'ils se comportaient comme des enfants ».

L'article révèle également des anecdotes sur les exigences extravagantes de certains membres de la famille. Le prince Andrew, par exemple, fils de la reine Elizabeth II et frère de Charles III, aurait demandé la mutation d'un employé parce qu'il n'aimait pas un grain de beauté sur son visage. Une autre fois, il aurait reclassé un homme sous prétexte qu'il portait une cravate en nylon.

Si Meghan Markle n'avait pas les mêmes demandes absurdes, son rapport au personnel du palais a pour autant souvent été critiqué. Certains employés évoquant notamment son attitude ambivalente, oscillant entre une amabilité excessive et des exigences jugées démesurées : « Une minute, elle était très amicale, peut-être même trop, serrant le personnel dans ses bras et cherchant à se lier d'amitié avec lui. La minute suivante, elle était irritée si on ne lui répondait pas immédiatement, à toute heure du jour et de la nuit », conclut l'un d'eux.

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