Dans une révélation significative, la Maison Blanche a divulgué que neuf entreprises de télécommunications américaines ont été compromises par un groupe de hackers lié aux services de renseignement étrangers de Pékin, connu sous le nom de 'Salt Typhoon'. Les grands acteurs AT&T et Verizon ont confirmé avoir évincé les hackers de leurs réseaux, Verizon déclarant avoir contenu l'incident après avoir collaboré avec les forces de l'ordre fédérales.
Anne Neuberger, la conseillère adjointe à la sécurité nationale de la Maison Blanche pour la cybersécurité et les technologies émergentes, a révélé que les hackers avaient eu accès à des infrastructures télécoms critiques, leur permettant de géolocaliser des millions de personnes et potentiellement d'enregistrer des appels téléphoniques. L'infiltration aurait ciblé des individus de haut niveau, y compris des responsables liés aux campagnes présidentielles de Kamala Harris et de Donald Trump.
Malgré leurs dénégations, Pékin est accusé d'orchestrer ces cyberattaques, qui se poursuivent depuis des mois. La Cybersecurity and Infrastructure Security Agency et le FBI enquêtent actuellement sur ces violations, qui soulèvent de sérieuses préoccupations quant aux pratiques de cybersécurité au sein du secteur des télécommunications. Neuberger a souligné que certaines entreprises ne mettaient pas en œuvre les mesures de sécurité de base, les rendant vulnérables à de telles attaques sophistiquées.
Les implications de ces violations sont profondes, car elles menacent non seulement la sécurité nationale, mais exposent également des vulnérabilités critiques au sein de l'infrastructure des télécommunications. Les enquêtes en cours visent à découvrir l'ampleur complète des intrusions et à améliorer les normes de cybersécurité dans l'ensemble de l'industrie.