Une éruption solaire X2 perturbe les communications

Édité par : Vera Mo

Le 8 décembre 2024, une éruption solaire de classe X2 a été enregistrée, coïncidant avec la phase de maximum solaire caractérisée par une activité solaire accrue. Cet événement, détecté par le satellite GOES-R de la NASA, a entraîné des perturbations temporaires des communications radio sur Terre.

Le maximum solaire, partie du cycle solaire de 11 ans en cours qui a commencé en 2019, est marqué par une augmentation de l'activité des taches solaires - des zones sombres avec de forts champs magnétiques. Ces taches solaires sont responsables des émissions d'énergie et de radiation, y compris des éruptions solaires.

Bien que les éruptions de classe X soient les plus puissantes et puissent perturber les opérations satellites et les communications, l'éruption récente était particulièrement notable car elle était la première de sa classe observée depuis une période prolongée. L'éruption X2 a été accompagnée d'un éjection de masse coronale (CME), une libération significative de plasma et de champ magnétique de la couronne solaire, projetée pour avoir un impact partiel sur la Terre, ce qui pourrait entraîner une tempête géomagnétique le 11 décembre.

Cette activité géomagnétique devrait produire des aurores brillantes, même à des latitudes plus basses. Cependant, prédire la nature exacte de la tempête reste un défi, les scientifiques devant probablement évaluer ses effets après l'événement.

Les éruptions solaires sont classées en cinq catégories : A, B, C, M et X, chaque classe suivante étant dix fois plus puissante que la précédente. Les classes A et B n'ont pas d'impact significatif sur la Terre, tandis que les classes C et M peuvent avoir des effets mineurs. La récente éruption X2 a causé un brouillage radio temporaire dans le sud de l'Afrique en raison d'une intense radiation X et ultraviolette, qui atteint la Terre en moins de dix minutes.

La NASA a précédemment développé un modèle 3D pour illustrer certains aspects du comportement solaire, reconnaissant que la modélisation complète de tous les processus à l'intérieur du Soleil est extrêmement complexe.

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