Une expérience de 52 ans à Ballidon, au Royaume-Uni, a permis d'obtenir des informations cruciales sur la corrosion à long terme de différents types de verre. Des chercheurs ont analysé neuf compositions de verre enfouies en 1970, comprenant des modèles de verre médiéval et romain, ainsi que du verre de déchets nucléaires. L'étude a surveillé les précipitations, la température et la saturation du sol, révélant que l'environnement du terrassement était non saturé, avec des périodes alternées d'humidité et de sécheresse. Le pH du sol était légèrement alcalin (7,8-8,2). Les communautés microbiennes à la surface du verre étaient diverses, dominées par des bactéries typiques des sols terrestres. Des couches d'altération ont été observées sur plusieurs types de verre, le polissoir à linge Hangleton présentant la corrosion la plus importante. Ces couches présentaient des motifs de bandes distincts, indiquant des changements de chimie au fil du temps. L'analyse a révélé la présence d'éléments tels que le silicium, le fer, le phosphore et le calcium dans ces bandes. Des tests d'analyse de coupons en réacteur agité (SRCA) ont été effectués pour comparer les taux de dissolution des verres, confirmant la durabilité relative observée sur le terrain. Les résultats ont des implications importantes pour le stockage des déchets nucléaires, car ils fournissent des données précieuses sur le comportement à long terme des matériaux en verre dans les environnements naturels. L'étude souligne l'importance de prendre en compte des facteurs tels que l'humidité du sol, la température et l'activité microbienne lors de l'évaluation de la durabilité des matériaux utilisés dans le confinement des déchets.
Une étude de plusieurs décennies révèle les secrets de la corrosion du verre : Implications pour le stockage des déchets nucléaires
Édité par : Vera Mo
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