Des chercheurs de l'Université des Sciences de Tokyo (TUS) ont annoncé le 27 janvier 2025 le développement d'un catalyseur à base de nanofeuilles de palladium, les nanofeuilles de coordination bis(diimino)palladium (PdDI), qui est sur le point de révolutionner la production d'hydrogène. Publiée dans Chemistry - A European Journal, l'étude, menée par le Dr Hiroaki Maeda et le professeur Hiroshi Nishihara, présente une alternative rentable aux catalyseurs à base de platine actuellement utilisés dans la technologie de réaction d'évolution de l'hydrogène (HER). La technologie HER implique la séparation de l'eau pour générer de l'hydrogène, un processus traditionnellement dépendant des électrodes en platine. Bien qu'efficace, la rareté et le coût élevé du platine entravent son adoption généralisée. Les nanofeuilles PdDI de l'équipe TUS offrent une solution en maximisant l'activité catalytique tout en minimisant l'utilisation de métal, ce qui pourrait réduire considérablement les coûts de production d'hydrogène. Le Dr Maeda a souligné la durabilité des nanofeuilles PdDI, notant leur stabilité après 12 heures dans des conditions acides, ce qui indique leur aptitude aux applications réelles. L'équipe envisage les nanofeuilles PdDI comme étant très intéressantes pour la production industrielle d'hydrogène, les piles à combustible à hydrogène et les systèmes de stockage d'énergie à grande échelle. De plus, le remplacement du platine par le PdDI pourrait réduire les émissions minières, accélérant ainsi la transition vers une économie d'hydrogène durable. Les chercheurs se concentrent désormais sur l'optimisation des nanofeuilles PdDI pour la commercialisation.
Des nanofeuilles de palladium offrent une production d'hydrogène moins chère
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