Un violent incendie fait rage dans le Parc National du Vésuve, en Italie, avec des flammes atteignant des altitudes de 1 050 mètres. Le brasier, attisé par des températures élevées et le vent, affecte principalement les forêts de pins de Terzigno et les zones collinaires de Boscotrecase, s'étendant entre les communes de Terzigno et Ottaviano. Les efforts de lutte contre l'incendie sont considérables, mobilisant huit unités aériennes, dont six Canadairs et deux hélicoptères régionaux, ainsi que plus d'une centaine de personnels au sol, composés de pompiers, de volontaires de la protection civile et de personnel métropolitain.
La Préfecture de Naples a mis en place une table de coordination permanente pour les opérations d'urgence. Le président du Parc National du Vésuve a exprimé ses préoccupations, soulignant la nécessité de protéger le patrimoine naturel et d'assurer la sécurité des résidents. Des feux similaires avaient déjà ravagé les pentes du Vésuve en juillet 2017, causant d'importants dégâts et dispersant des cendres. Ces événements, souvent exacerbés par les conditions climatiques méditerranéennes, rappellent la vulnérabilité des écosystèmes face au changement climatique. Les incendies de forêt dans le bassin méditerranéen ont brûlé plus de 620 000 hectares de terres entre 2021 et 2022, menaçant la biodiversité. La gestion des forêts et la prévention des mégafeux sont des enjeux majeurs, nécessitant une approche coordonnée. L'Italie a vu une augmentation de la fréquence et de l'intensité des feux, avec des conséquences notables sur les paysages et les moyens de subsistance. Les autorités italiennes renforcent leurs capacités de prévention et de gestion des feux de forêt, la loi-cadre confiant aux Régions la responsabilité de la lutte active, tandis que l'État soutient avec la flotte aérienne nationale. Le Département de la Protection Civile coordonne ces efforts, déployant des moyens aériens. Des initiatives comme la création d'un réseau de surveillance météorologique hyperlocale visent à mieux comprendre les risques et à développer des stratégies de réponse à long terme pour sauvegarder ce site emblématique, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.