L'ouragan Erin, qui s'est rapidement intensifié jusqu'à atteindre la catégorie 5, exerce actuellement une influence sur les conditions météorologiques en Europe occidentale. Les restes de cette puissante tempête devraient apporter des précipitations significatives et des vents forts sur le Royaume-Uni, l'Irlande, la France et l'Espagne.
Cette situation intervient dans un contexte où les eaux de l'Atlantique sont exceptionnellement chaudes, un facteur que le changement climatique rend plus probable pour des événements d'intensification rapide comme celui-ci. Les scientifiques ont observé une augmentation des taux d'intensification des cyclones tropicaux dans le bassin Atlantique, avec une proportion accrue de cyclones majeurs (catégorie 3 et plus) depuis 1980. Les eaux océaniques plus chaudes fournissent davantage de "carburant" aux tempêtes, leur permettant de se renforcer plus rapidement, un phénomène connu sous le nom d'intensification rapide.
Bien qu'Erin soit prévu de s'affaiblir avant d'atteindre le continent, ses effets résiduels se font déjà sentir. Le mardi 26 août 2025, Londres devrait connaître des averses éparses avec une température maximale de 26°C. Paris fera face à des conditions majoritairement nuageuses le mercredi 27 août 2025, avec également une maximale de 26°C. Plus au sud, Madrid bénéficiera d'un temps alternant nuages et soleil le mercredi 27 août 2025, avec des températures atteignant 32°C.
Ces conditions météorologiques soulignent l'impact généralisé du passage d'Erin, mettant en évidence la nature dynamique des systèmes météorologiques actuels. Les températures de surface de la mer dans l'Atlantique Nord tropical et les Caraïbes sont prévues être plus chaudes que la moyenne pour la saison 2025, contribuant à une activité accrue des tempêtes. Les modèles climatiques suggèrent que le réchauffement des océans intensifie les vitesses du vent des tempêtes tropicales, leur conférant un potentiel de dégâts accrus à leur arrivée sur terre. De plus, l'élévation du niveau de la mer exacerbe les ondes de tempête, rendant les inondations côtières plus dommageables. L'augmentation de la fréquence et de l'intensité de ces événements souligne la nécessité d'une adaptation et d'une préparation continues face à un climat en évolution.