Une étude récente a mis en évidence une barrière biogéographique dans l'océan Atlantique, influençant la répartition de certaines méduses profondes, notamment la sous-espèce *Botrynema brucei ellinorae*. Cette médusa se caractérise par la présence ou l'absence d'un tubercule sur son ombrelle, une distinction morphologique observée selon les régions.
Les spécimens dotés d'un tubercule sont largement répartis dans les océans, tandis que ceux sans tubercule sont confinés aux régions arctiques et subarctiques. Cette distribution suggère l'existence d'une barrière biogéographique jusqu'alors inconnue dans l'Atlantique Nord. Les chercheurs ont identifié que le Gulf Stream, un courant chaud, pourrait jouer un rôle dans cette séparation, limitant le mouvement vers le sud des méduses sans tubercule.
Cette découverte souligne l'importance de poursuivre les recherches sur les écosystèmes marins profonds pour mieux comprendre les facteurs influençant la biodiversité marine et les mécanismes de dispersion des espèces.