En juillet 2025, des scientifiques ont découvert des communautés marines prospères à des profondeurs exceptionnelles dans les fosses de Kouriles-Kamtchatka et des Aléoutiennes, dans le Pacifique Nord-Ouest. Ces écosystèmes, dominés par des vers tubicoles et des palourdes, prospèrent grâce à la chimiosynthèse, un processus transformant des composés chimiques en énergie, offrant ainsi une perspective nouvelle sur les limites de la vie.
Ces découvertes ont été menées par l'Institut des sciences et de l'ingénierie des mers profondes. Ces communautés, dominées par des vers tubicoles et des palourdes, constituent les écosystèmes chimiosynthétiques les plus profonds jamais observés. L'écosystème le plus profond se situait à 9 533 mètres, une profondeur inégalée jusqu'alors. Ces environnements extrêmes sont alimentés par des fluides riches en sulfure d'hydrogène et en méthane. Selon une étude publiée en 2023 dans la revue 'Nature Ecology & Evolution', les micro-organismes jouent un rôle crucial dans ces écosystèmes en recyclant les nutriments et en soutenant la chaîne alimentaire. Cette découverte remet en question les idées préconçues sur les limites de la vie dans des environnements extrêmes. Elle offre également des perspectives précieuses pour la recherche de vie au-delà de la Terre. En effet, la capacité de la vie à s'adapter à des conditions aussi extrêmes suggère que des formes de vie pourraient exister dans des environnements similaires sur d'autres planètes ou lunes. De plus, l'exploration des fonds marins a révélé l'existence de volcans sous-marins actifs dans la région, contribuant à la libération de produits chimiques essentiels à la chimiosynthèse. Ces volcans, selon une étude de l'Université de Washington, pourraient jouer un rôle important dans la distribution des nutriments et le maintien de ces écosystèmes profonds.
Cette découverte remet en question les idées préconçues sur les limites de la vie dans des environnements extrêmes. Elle offre également des perspectives précieuses pour la recherche de vie au-delà de la Terre. En effet, la capacité de la vie à s'adapter à des conditions aussi extrêmes suggère que des formes de vie pourraient exister dans des environnements similaires sur d'autres planètes ou lunes. De plus, l'exploration des fonds marins a révélé l'existence de volcans sous-marins actifs dans la région, contribuant à la libération de produits chimiques essentiels à la chimiosynthèse. Ces volcans, selon une étude de l'Université de Washington, pourraient jouer un rôle important dans la distribution des nutriments et le maintien de ces écosystèmes profonds.