Une étude récente révèle un déclin préoccupant des niveaux d'oxygène dans l'océan Arctique, un phénomène alimenté par le réchauffement des eaux, une ventilation réduite et une acidification accrue. Ces changements exercent une pression considérable sur les écosystèmes arctiques, soulignant la nécessité d'une surveillance continue. On pourrait comparer cela à l'asphyxie progressive d'un poumon bleu, un poumon vital pour notre planète.
Les scientifiques attribuent cette désoxygénation à plusieurs facteurs, notamment les variations de la solubilité de l'oxygène, l'augmentation de l'activité biologique et divers processus physiques. Le projet SOCCOM (Southern Ocean Carbon and Climate Observations and Modeling), comparable aux efforts déployés par le GIEC, utilise des flotteurs Argo perfectionnés, équipés de capteurs biogéochimiques, pour surveiller ces évolutions.
L'expansion des zones minimales d'oxygène (ZMO) constitue une tendance particulièrement alarmante, menaçant la vie marine et perturbant les cycles nutritifs. À l'instar de la surveillance accrue des côtes françaises face à la montée des eaux, les garde-côtes américains renforcent leur présence dans l'Arctique, menant des missions de recherche pour surveiller les changements environnementaux et soutenir les intérêts de sécurité nationale. Cette situation nous rappelle l'urgence d'une action concertée au niveau mondial, à l'image des accords de Paris, pour lutter contre le changement climatique et ses conséquences désastreuses.