Au Kenya, des étudiants ont démontré comment l'intelligence artificielle (IA) peut améliorer l'étude des animaux menacés. Deux étudiants de l'Université de Technologie Dedan Kimathi ont présenté leurs travaux à l'Université de Leeds, illustrant comment le partage des connaissances peut avoir un impact mondial.
Leur recherche portait sur le développement et l'utilisation de pièges photographiques, fournissant des données précieuses sur les espèces animales, les tailles de population et les interactions entre animaux. En utilisant des méthodes basées sur l'apprentissage automatique, ils ont analysé efficacement de grandes quantités d'images de pièges photographiques, permettant une identification rapide des espèces présentes.
Cette approche a mis en évidence la présence de zèbres de Grévy, une espèce menacée, dans les zones protégées. Les résultats ont montré une proportion de zèbres de Grévy par rapport aux autres espèces de zèbres dans les mêmes zones. Cette initiative illustre le potentiel de l'IA dans le domaine de la conservation et la collaboration internationale.
L'utilisation de l'IA permet non seulement d'accélérer l'analyse des données, mais aussi d'identifier des schémas et des tendances qui seraient difficiles à détecter manuellement. De plus, l'IA offre des solutions pour lutter contre le braconnage, en analysant les données de surveillance et en prédisant les zones à risque.
Cette collaboration entre étudiants et experts en écologie souligne l'importance de l'innovation technologique dans la conservation de la biodiversité et le rôle crucial de la coopération internationale pour protéger les espèces menacées.