Le 31 juillet 2025, le président Donald Trump a signé un décret imposant de nouveaux tarifs douaniers à 68 pays et à l'Union européenne, entrant en vigueur le 7 août 2025. Ces tarifs, variant de 10 % à 50 %, visent à réduire le déficit commercial américain. Cette décision a suscité des réactions internationales et des contestations juridiques.
Les tarifs devraient entraîner une augmentation des coûts d'exploitation et des prix à la consommation, ce qui pourrait accroître l'inflation aux États-Unis. L'indice des dépenses de consommation personnelle a affiché une hausse annuelle de 2,6 %. L'Union européenne a préparé des mesures de rétorsion, notamment des tarifs douaniers sur des produits américains. Les contestations juridiques de l'autorité de Trump sont en cours. Un collège de juges de la cour d'appel a exprimé son scepticisme. Jerome Powell, président de la Réserve fédérale, s'est dit préoccupé par les incertitudes économiques croissantes. Selon une étude de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) publiée en juin 2025, les barrières commerciales ont augmenté de 15 % au cours des six derniers mois, ce qui pourrait freiner la croissance économique mondiale. De plus, l'annonce de ces tarifs a coïncidé avec une baisse de 0,8 % des investissements étrangers directs aux États-Unis au deuxième trimestre 2025, selon les données du Département du Commerce américain. L'avenir de la politique commerciale américaine reste incertain à l'approche de la date de mise en œuvre du 7 août. Les procédures judiciaires en cours et les négociations internationales façonneront l'avenir du commerce américain. Il est crucial de considérer que ces mesures, bien que potentiellement déstabilisatrices à court terme, peuvent également être perçues comme une opportunité de repenser les modèles économiques et de favoriser une plus grande autonomie des nations. Les défis actuels pourraient inciter à une collaboration accrue et à la recherche de solutions innovantes pour un commerce mondial plus équitable et durable.