Ripple a soumis une demande à l'Office of the Comptroller of the Currency (OCC) aux États-Unis pour obtenir une charte bancaire nationale. Cette démarche vise à élargir ses capacités en matière de conservation d'actifs numériques, d'émission de stablecoins (RLUSD) et de paiements interétatiques. Le PDG de Ripple, Brad Garlinghouse, a déclaré que l'approbation soumettrait Ripple à la surveillance réglementaire fédérale et étatique, établissant ainsi une nouvelle norme de confiance pour le marché des stablecoins, un marché en pleine expansion et suscitant l'intérêt croissant des investisseurs français.
Suite à cette annonce, le prix du XRP a augmenté de 3 %, atteignant environ 2,23 $. Ripple a également demandé un compte principal auprès de la Réserve fédérale (Fed) afin d'accéder directement aux systèmes de paiement de la Fed et de déposer ses réserves de stablecoins auprès de la banque centrale, une initiative qui pourrait redéfinir le paysage des paiements numériques en France et en Europe.
Cependant, des incertitudes planent sur la plateforme Ripplecoin Mining. Cette plateforme prétend opérer depuis 2017, offrant des services de cloud mining pour XRP, USDT et BTC. Les avis des utilisateurs sur Trustpilot, bien que contenant des commentaires positifs, soulèvent également des questions quant à sa légitimité. Il est crucial de noter que l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) met régulièrement en garde contre les plateformes de ce type.
Les investisseurs doivent faire preuve d'une diligence raisonnable approfondie avant d'envisager des investissements via la plateforme Ripplecoin Mining. Globalement, la demande de Ripple pour une charte bancaire nationale témoigne de l'intégration progressive de la crypto-finance dans le système financier traditionnel, mais les investisseurs doivent évaluer attentivement les risques associés, en particulier dans un contexte réglementaire français et européen en constante évolution.