Les accords de non-concurrence de Google DeepMind au Royaume-Uni suscitent la controverse dans la course aux talents en IA

Édité par : Olga Sukhina

Google DeepMind utilise des accords de non-concurrence au Royaume-Uni, offrant un congé payé à certains employés pour les empêcher de rejoindre des concurrents pendant une période allant jusqu'à 12 mois. Ces accords visent à protéger l'avantage concurrentiel de Google dans le secteur de l'IA en évolution rapide. La durée de la clause de non-concurrence dépend de facteurs tels que l'ancienneté de l'employé et la criticité de son travail. Les clauses de six mois sont courantes pour les contributeurs individuels, tandis que les chercheurs principaux peuvent être soumis à des stipulations d'un an. Certains anciens employés de DeepMind ont exprimé des inquiétudes quant au fait que ces clauses de non-concurrence limitent leurs options de carrière, en particulier avec l'essor des startups d'IA et l'expansion d'entreprises comme OpenAI et Microsoft au Royaume-Uni. L'ancien directeur de DeepMind, Nando de Freitas, a publiquement critiqué ces accords, exhortant les employés à refuser de les signer. Bien que les clauses de non-concurrence soient inapplicables en Californie, elles sont exécutoires au Royaume-Uni si elles sont jugées raisonnables. Cela a conduit certains employés à envisager de déménager en Californie pour échapper à ces restrictions. La situation souligne la concurrence intense dans l'industrie de l'IA, où avoir une avance de quelques mois seulement peut être crucial.

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