Une étude récente publiée le 8 décembre 2024 à Menorca examine les origines complexes de l'agression chez l'homme, en analysant les facteurs héréditaires et environnementaux. La recherche souligne que l'agression, définie comme une tendance à se comporter de manière hostile dans des situations provocatrices, repose sur des bases neurophysiologiques, comme l'a suggéré l'éthologue Konrad Lorenz.
L'étude postule que la violence peut être considérée comme une prédisposition tempéramentale qui fait partie de la personnalité d'un individu. Elle établit une distinction entre agression et violence, notant que si le comportement agressif peut être justifié dans des contextes hostiles, la violence implique souvent l'usage de la force physique. L'Organisation mondiale de la santé définit la violence comme l'utilisation intentionnelle de la force physique ou du pouvoir, entraînant des dommages, soulignant ainsi la dynamique relationnelle du pouvoir et de l'agression.
De plus, la recherche explore comment les impulsions agressives se manifestent dans la petite enfance, influencées par des facteurs biologiques, sociaux et environnementaux. Les nourrissons, dans leurs années formatrices, développent des réponses émotionnelles à leur environnement, en particulier à travers les interactions avec leurs soignants. Le rôle des adultes dans la gestion des tendances agressives d'un enfant est crucial, car leur guidance aide les enfants à apprendre à naviguer efficacement dans leurs émotions.
Les résultats suggèrent également que l'absence de soutien émotionnel adéquat peut entraîner des résultats négatifs, où les enfants peuvent exprimer leurs émotions non contenues par des comportements violents. Le document souligne l'importance des environnements nourrissants et des figures adultes responsables dans le développement de l'intelligence émotionnelle et la réduction de l'agression chez les enfants.
En fin de compte, l'étude soulève des questions profondes sur la nature du mal et de la malice, proposant que les plus grands maux de l'humanité proviennent souvent non pas des impulsions émotionnelles, mais des idéologies qui rationalisent les actions nuisibles. Cette perspective invite à une exploration plus approfondie de la conscience morale qui influence le comportement et les dynamiques sociétales.